dimanche 3 janvier 2010

Le retrogaming et la lutte contre le tabac

Voilà, c'est la fin de la trêve de fin d'année sur mon blog. Et pour recommencer l'année en fanfare, je vous propose encore un article sponsorisé par :



N'ayant pas entendu de récriminations particulières suite au précédent, je continue tant qu'on me propose des campagnes un tant soit peu intéressantes (je vous épargne les vidéos en auto-run de sports de neige) et, avec un peu de chance, je m'offirai avec ces rétributions le Kindle de mes rêves.

Serious Quitters Arcade (Campaign Logo)Bref, il s'agit ici de vous présenter le site Serious Quitter Arcade qui est au centre d'une campagne de Pfizer (compagnie pharmaceutique gigantissime pour ceux qui l'ignorent) en vue d'aider les gens à arrêter de fumer. La campagne comprend deux sites Internet dédié : seriousquitters.co.uk qui propose, via quelques questions, un plan personnalisé pour arrêter de fumer, malheureusement uniquement en anglais. Bonne surprise, les produits Pfizer de substitution de la nicotine (Champix) ne sont pas mis en avant et cela donne donc une certaine crédibilité au site sérieux. Mais ce n'est pas de cela qu'on me demande de vous parler, mais bien du second site, Serious Quitter Arcade donc.

Sur ce site, vous pourrez vous lancer dans trois jeux arcades sur le thème de la lutte contre le tabac, inspirés de classiques. Le premier, "Blast n' quit" vous propulse dans la peau d'un personnage miniaturisé qui doit désintégrer des particules de nicotines et autres paquets de tabacs qui peuplent vos poumons. Dans un décors en scrolling et armé de votre petit fusil, vous dézinguez tous ces méchants pour tenter de vous libérer de votre addiction. Ce jeu est mis en avant puisqu'il est également disponible comme jeu Facebook. Le second, "Escape From de Smokey Planet" est un jeu de plate-forme classique où il vous faut monter en évitant les pièges de vos collègues de bureaux en train de s'en griller une ou les paquets de tabac au sol. Le dernier "Bin'um" est un jeu d'adresse où vous devez jeter votre paquet de cigarette dans une poubelle. Pour cela, arrêtez au bon moment votre main pour être dans l'axe de la poubelle et maîtrisez la force de votre lancer.

A première vue, les jeux sont plutôt sympathiques. Le design est assez réussi, utiliser le retro-gaming n'est pas stupide vu la mode qui revient auprès des 20-30 ans, et la réalisation est à ce niveau-là satisfaisante tant du point de vue des graphismes que des sons. Par contre, le gameplay du premier et du troisième jeu est une catastrophe. Je ne suis pas un hardcore gamer, et peut-être un très mauvais joueur, mais il m'ont semblé extrêmement difficiles et surtout très énervants et frustrants. Même si je suis sûr qu'il est énervant et frustrant d'arrêter de fumer, je doute que ce soit la meilleure façon d'inciter les gens à ce lancer dans la lutte contre l'addiction. Le second (que vous pourrez tester en bas de cet article) est plus jouable, mais son intérêt reste assez limité, et loin des meilleurs jeux casual qu'on peut trouver sur Facebook ou des vrais jeux 8 bits.

L'aspect communautaire a également été mis en avant en permettant aux blogueurs d'intégrer les jeux sur leur site et en tenant un classement des meilleurs scores par blogs. Hélas, on ne peut pas dire que l'opération soit jusqu'ici couronnée de succès vu la faiblesse de ces high-scores. Vous pouvez néanmoins vous lancer et faire péter le score de mon blog juste ci-dessous.

Bon, je vais pas non plus jouer le chieur non plus, l'essais est respectable, mais honnêtement, je doute que le fait de faire jouer des blogueurs à du retro-gaming va les inciter à arrêter de fumer. Enfin, au moins, j'aurai parlé une fois sur ce blog du fléau du tabac...

mercredi 11 novembre 2009

Un zombie et Ghinzu pour vendre des sacs

Avant toute chose, ceci est un post sponsorisé par :




Je n'ai pas l'habitude de réaliser des articles de commandes, mais j'ai trouvé le sujet suffisamment intéressant pour m'y attarder. On me demande en effet de commenter la dernière campagne des sacs Eastpack. Et comme je trouve la marque Eastpack intéressante d'un point de vue marketing et la réalisation de cette dernière campagne pas trop mal, je crois que j'ai de quoi écrire un petit article...

Pour ceux qui l'ignoreraient, Eastpack est une marque principalement de sacs à dos qui s'est construite une image de marque très forte en grande partie grâce à la consistance de sa stratégie. Construite autours de l'excellent baseline "Built to Resist", les campagnes d'Eastpack se sont depuis toujours déclinées autours de ce concept de manière très efficace.

Depuis 3 ans, c'est en compagnie de zombies que les sacs Eastpack montrent qu'ils résistent vraiment à tout. Et le succès de la campagne (apparemment) pousse Eastpack à continuer dans cette voie en la déclinant sous une forme plus sociale : c'est la campagne Zed & The Party Belt.

Une campagne donc principalement sur le net, basée sur un mini-site créé pour l'occasion (http://www.party-belt.com) soutenu par un groupe Facebook (http://www.facebook.com/partybelt) qui a l'air de pas mal marcher, un compte Twitter (http://twitter.com/zedpartybelt) qui ne marche absolument pas et surtout par une vidéo musicale que voici :



Le son ne vous fait pas penser à quelque chose ? Même si cela ne m'est pas venu immédiatement, une fois qu'on le dis, l'évidence apparaît. Le titre a été produit par John Stargasm, le leader du groupe belge Ghinzu. Les claviers, les voix, la batterie, tout fait en effet penser à un titre de Ghinzu. Cela donne au final un titre original de suffisamment bonne qualité pour valoir un coup d'oreille.

Si on peut se demander ce qui a poussé Stargasm a produite le titre de Eastpack (disponible sur iTunes et distribué par [PIAS], le plus gros distributeur belge indépendant), il faut bien admettre que cela donne une classe particulière à la campagne, et un petit attachement nationaliste au résultat. Par ailleurs, le profil Facebook est géré assez bien par la marque (même si avec à peine 4000 fans, c'est pas encore le succès total) tandis que Eastpack se retrouve associé à pleins de valeurs positives : bons sons, proximité et toujours dans la mouvance du "Built To Resist"

Bref, une campagne sympathique de laquelle j'ai pris plaisir à parler.

vendredi 30 octobre 2009

Ma migration vers Wordpress

Aujourd'hui est un grand jour ! Le jour que tous attendaient, le jour où l'URL de mon blog rejoindrait mon magnifique nom de domaine pour devenir un tout petit peu plus mémorisable... Quoi, tous le monde s'en fout ? Et bien, tant pis ! Ca me fait plaisir, à moi...

Et donc, voilà la nouvelle évolution de (H)o(u)tlines, qui ne se contente pas d'une nouvelle URL (ou URI pour utiliser l'acronyme moderne), mais qui fait également peau neuve et migre de Blogger vers Wordpress. La seule chose qui m'avait retenu jusqu'ici, ce sont les difficultés techniques que je pensais devoir affronter pour effectuer cette opération technique de migration. En réalité, en grande partie grâce à mon hébergeur (OVH pour ne pas le citer), ma migration a principalement constitué à cliquer sur deux boutons.

Car OVH propose l'installation de modules (et ce, dès la formule d'hébergement minimale), dont le module Wordpress qui vient dans sa dernière version (2.8.4). Il m'a donc suffit de demander cette installation de module, de préciser le chemin d'accès de mon blog, et OVH configure ma base de donnée et installe l'ensemble des fichiers à cet emplacement. En un clic, mon blog était créé à l'adresse http://www.iamyannlebout.be/blog

Mon blog, certes, mais vide ! Je n'allais pas recommencer à zéro et il me fallait donc importer l'ensemble de mes billets de mon blog Blogger vers mon nouveau support. J'avais peu de foi en l'outil d'importation fournit pour Wordpress, et j'avais tord. En deux clics, l'ensemble de mes billets étaient importés et les liens d'auteurs mis à jour, tandis qu'un autre module de Wordpress me permettait de facilement répartir mes catégories Blogger en mots-clef et catégories Wordpress.

Restait encore à trouver un thème pour ce nouveau blog. Vu les difficultés que j'avais éprouvée pour trouver un thème Blogger pas trop buggé et plus ou moins lisible, je craignais une nouvelle fois devoir affronter tout cela... Pas du tout ! Une fois mon choix effectué, il m'a suffit de l'installer, très légèrement modifier le thème et corriger un petit bug (merci @francbelge) pour me retrouver avec le design acidulé et lumineux que vous pouvez à présent observer.

Tout cela est bien beau, me direz-vous, mais cela ne sert à rien d'avoir un blog un peu plus joli et fonctionnel si c'est pour ne rien écrire ! Et vous aurez raison de me le dire ! C'est pour cela que je vais instaurer un rythme de publication de trois articles par semaine et ce à partir de maintenant (top Chronos), probablement le lundi - mercredi - vendredi. Ne vous attendez pas à des révélations sur le sens de la vie ou  l'origine de l'univers à chaque article, mais je ferai de mon mieux pour varier les sujets entre musique, marketing, web et tout le reste.

Je vous invite donc à vous inscrire à mon flux RSS (que les quelques uns qui y étaient déjà inscrits ne se préoccupent pas, le flux n'a pas changé d'adresse, vous ne devez pas vous réinscrire) pour suivre mes nouveaux articles, ou me suivre sur Twitter (@ylebout) pour recevoir les liens vers mes dernières divagations (ou pour simplement discuter avec moi !).

samedi 26 septembre 2009

La critique honnête


Mardi dernier, dans le cadre du concours Télé-Moustisque de web-journlalisme, j'ai assisté à une lecture par Carole Bouquet de textes d'Antonin Artaud au théâtre St-Michel à Etterbeek. J'ai trouvé la lecture mauvaise, et j'ai donc du mobiliser toutes mes forces pour en écrire une critique honnête (vous pourrez la retrouver très bientôt sur le site du Télé-Moustique).

Ma technique pour écrire une critique honnête ? D'abord, se faire une idée générale, dans le cas échéant, mauvaise. Et puis, chercher tous les éléments qui vont à l'encontre de cette idée générale et essayer de les mettre le plus en avant possible. De cette façon, on peut arriver à un article équilibré où les impressions négatives n'empêchent pas de voir le positif, et inversément.

Et bien, laissez-moi vous dire que cette technique, c'est de la merde, au même titre que la lecture de Carole Bouquet. La vérité, c'est que j'avais peur. Peur de me voir renvoyer à la face mon inexpérience et ma jeunesse, peur de me voir rétorquer la médiocrité du magazine pour lequel cet article était écrit. Peur de ne pas pouvoir assumer mon avis. Ici, je l'assume. La lecture des textes d'Artaud par Carole Bouquet était une catastrophe : ennuyeuse de bout en bout, totalement inaboutie en termes de qualité technique de base de la lecture, des textes extrêmement mal choisis et qui dressent un portrait caricatural d'Antonin Artaud, renforcé par la lecture monogamique qui en est faite.


Photo : Nicolas Perez de Arce

Pourquoi retourner ma veste, à présent? Parce qu'hier, j'ai assisté à une lecture également, "Nocturne de Chili", aux arbalestriers, à Mons. Il s'agit d'un texte de Roberto Bolaño mis en voix et en espace par Barbara Bua. Un prêtre chilien, incarné par Frédérique Dussenne, vit ses derniers moments et tentent de justifier les choix de sa vie. Avec son histoire, c'est l'histoire du Chili qui est racontée, de la prise de pouvoir par Allende à la dictature par la junte militaire du général Pinochet. Et le prêtre Ichabaché, rongé par des choix qu'il ne parvient pas à regretter, incarne à lui-seul la question : "Que peut-on y faire?".

Le texte de Roberto Bolaño, adapté pour l'occasion par Barbara Bua, est une montée en puissance et en émotion à laquelle on ne peut pas résister. L'interprétation de Frédéric Dussenne de cet homme qui ne peut pas être mauvais malgré le fait qu'il n'ai pas été bon fleurte parfois avec le cabotinage mais nous emporte sans qu'on puisse réellement y résister dans la tragédie personelle du prêtre et celle de tout un pays.

Après cette lecture bouleversante, je ne pouvais plus me contenter d'une critique honnête de ce que j'avais vu le mardi précédent. Je ne pouvais plus cautionner la prudence et la politesse vis-à-vis d'une actrice et d'un lieu qui ont sans doute beaucoup de qualités, mais qui ont offert un spectacle désolant. Je devais me libérer, comme Ichabache, me libérer de cette insatisfaction et cette critique intérieure pour dire, à toute petite échelle, mais le dire quand même : oubliez Carole Bouquet, et si vous êtes libre ce soir, rendez-vous à Mons, aux arbalestiers, pour Nocturne de Chili. Vous n'aurez pas besoin de respecter le travail pour un nom écrit sur la fiche et une personne sur la scène, vous le respecterez tout simplement pour sa qualité et le plaisir que vous y prendrez.

Pluss d'infos sur le spectacle, et réservations : http://maisonfoliemons.be/Nocturne-du-Chili

lundi 21 septembre 2009

[Marketing]Le Giant Bar de Quick


En laissant la fureur des cyclistes du centre-ville d'un dimanche sans voiture, j'ai croisé dans la galerie commerçante de la gare centrale (entrée Madeleine) le nouveau format de vente de la chaîne de fast-food Quick, nommé Giant Bar. Comme il est toujours la bonne heure pour un Giant, je me suis empressé de tester le concept.

En termes d'expérience consommateur, la différence n'est pas fondamentale, mais quelques petites évolutions sympathiques sont à signaler. La disposition du lieu laisse peu de places assises et met au centre du lieu le bar dont il est question dans le nom. Je commande une formule On The Go (nouveau pricing comprenant un burger et une boisson ou une frite) avec le Giant classique et un coca. La carte est nettement plus réduite (fondamentalement, les burgers avec steak(s) de boeuf), mais propose de nouveaux produits (Junior Giant, Giant Pepper,...). Pendant que je me sers moi-même mon coca à la pompe à l'autre bout du bar, un jeune homme prépare devant moi mon Giant. L'opération dans son ensemble prend quelques minutes, et j'ai le temps d'attraper mon train le Giant et le gobelet à la main. Le burger était d'une qualité tout à fait identique aux standards de Quick.

Que penser de cette nouvelle initiative de la chaîne de fast-food belge. A priori, à la visite du lieu, j'aurais plus misé sur une version "urbaine" du fast-food. Service légèrement plus personnalisé (une seule caisse, préparation en vis-à-vis du client), petite salle avec tabouret haut pour une pause très rapide, carte simplifiée reprenant les essentiels et un branding un peu plus "upper class". Il s'avère que, selon La Libre qui publie une interview de la directrice générale des opérations de Quick Belux, le concept est plutôt de créer le fast-food des lieux de passages : rapide et centré sur des produits à emporter. Et surtout, de taille nettement plus réduite nécessitant donc moins d'investissement et qui promet donc une rentabilité plus facile dans un contexte de crise qui limite les investissements.

Ce n'est pas la première fois que Quick tente de nouveaux formats : dans les années 90, la chaîne proposait des Quick Express (2 à Liège et 1 à Uccle ainsi que 3 en France dont 1 à Montpellier, le seul encore en activité) qui offrait une carte réduite mais plus large que celle des Quick Bar, mais vendait là uniquement à emporter. Le concept de Quick Bar serait lui-même pompé de Burger King qui a lancé des Whopper Bar en mars de cette année (le Whopper est le burger-phare de la chaîne américaine) qui proposent eux de customiser votre hamburger, ce qui serait tout à fait réalisable dans des structures comme celle des Giant Bar, mais fait tourner alors le concept vers ce que j'avais perçu, une version "urbaine" du fast-food, plus que vers le fast-food des lieux de passage.



Je trouve en tout cas l'idée assez séduisante, je n'ai jamais compris pourquoi les fast-food ne s'implantaient finalement que peu dans les lieux de passages, où ils pourraient capter toute une population en quête de nourriture rapide (ce qui est, il me semble, la nature du fast-food). De plus, le type de structure proposée pour le Giant Bar de la Gare Centrale me semble très agréable, même si j'ai quelques doutes sur son adaptation aux rush des heures de grande affluence.

jeudi 17 septembre 2009

[Marketing]La campagne magazine "personnalisée" de Desperados

Ca faisait assez longtemps que j'avais envie d'écrire cet article, mais la volonté me manque de ces temps-ci, après le travail de rédaction imposant du mémoire et le bonheur des lettres de motivation. Pourtant, j'avais envie de commenter la dernière campagne magazines de la marque Desperados.

Donc, oui, je vais parler d'une marque d'alcool, et je vais en parler en bien. Vous êtes prévenus les amis, si cela vous choque, pas la peine de vous attarder ici...


Desperados, une marque du groupe Heineken, est une bière vendue avec comme principale caractéristique d'être aromatisée à la téquila. Au même titre que l'ensemble des gammes Heineken, la bière fonctionne nettement mieux en France où Heineken a procédé à une extension de marque en proposant la Desperados Mas (plus légère) ou la Desperados Red (avec Guarana "énergétisante") par exemple.

Cette gamme, avec le Panach' et la Heineken, est la tête de proue des gammes les plus orientées vers les jeunes. Il faut bien dire qu'avec des noms comme Amstel, Perlforth ou Affligem, Heineken n'a pas dans son portefeuille beaucoup de marques avec lesquels conquérir les jeunes et les sorteurs. Avec Desperados, heureusement, le groupe dispose d'une arme bien affutée pour ce marché, grâce au produit bien sûr, une bière sucrée qui plaît généralement plus aux plus jeunes, mais aussi grâce à une communication un peu originale.

Dès le départ, Heineken s'est en effet associé à un collectif d'artistes appelé 9ème Concept pour réaliser le design, dit urbain, de la bouteille de Desperados. Ils ont prolongé cette action régulièrement, notamment en sortant en avril dernier une nouvelle série de bouteille Collector s'inspirant des tendances branchées en design (en l'occurence, la réappropriation du quotidien).

Et la dernière campagne magazine, dans tout ça. J'y viens. Cette campagne magazine, sans en connaître le plan média complet, me semble avoir été assez massive : beaucoup de titres, souvent jeunes comme Trax, Tsugi, Geek, ou moins jeunes et plus local comme un magazine de la ville de Lille, ont vu leur quatrième de couverture colonisée par une pleine page Desperados. L'intérêt de la campagne, c'est que les publicités étaient personnalisées pour chaque magazine. Mieux encore, la personnalisation a été réalisée par l'équipe graphique du magazine en question. Il faut admettre que c'est assez malin : cela permet de faire coïncider le style graphique de la publicité avec le style global du magazine. Quoi de plus logique finalement, puisque le paysage magazine est tellement segmenté et sélectif, que de fournir une création adaptée au micro-public de chaque publications.

Après, on ne peut pas dire que toutes les réalisations se valent ou produisent un résultat qu'on puisse considérer comme suffisamment spécifique pour avoir un impact supplémentaire par rapport à une pub identique sur tous les supports. Mais certaines réalisations sont assez sympathique comme celle pour le magazine Geek ci-dessous :


Bref, voilà une idée assez maligne pour éviter les aburdités et le incohérences qu'on observe parfois entre le contenu rédactionnel et la forme publicitaire. L'objectif, lui, reste le même : vendre (mieux) de la drogue légale.

lundi 7 septembre 2009

[TM - Web-journaliste academy]RTBF DJ Expérimenté ou Expérimental ?

C’est dans le cadre de Tour et Taxi (connu pour être un lieu très VIP) que se tenait vendredi 28 août la soirée de la RTBF destinée aux médias (mais dont la publicité est très largement réalisée auprès du grand public). Une soirée privée et gratuite sur invitation (un groupe Facebook donne la possibilité d’en avoir à la demande) avec des stars (comme Plastic Bertrand) au doux nom de RTBF DJ Experience.

Même si le concept pourrait paraître bancal, il faut admettre que dans la réalisation, la RTBF a plutôt assuré. Trois salles (dont une VIP) et trois ambiances sont ouvertes, et les moyens techniques pour rendre attrayants les hangars de Tour et Taxi sont impressionnants. D’un côté, la Screen Box avec ses écrans géants diffusant des images de la soirée filmées par un petit dirigeable. De l’autre, la Laser Box avec podium et lasers verts du plus bel effet.

C’est d’ailleurs sur cette salle que j’ai jeté mon dévolu afin d’écouter certains membres appréciés de la RTBF s’essayer au mix. Après Damien Van Achter (Community Manager) qui a confirmé le retour triomphant des 90’s sur les pistes, on aura apprécié Hugues Dayez (journaliste cinéma) qui a mouillé sa chemise pour concurrencer Plastic Bertrand avec des grands hits des années 80. Dans l’ensemble, la musique est inégale et manque d’homogénéité, mais la bonne humeur du public et l’ambiance contribuent à faire oublier ces petits écarts.

D’autant plus que du côté des bars, rien à redire, on est servi assez rapidement. Peut-être grâce au système de paiement électronique à l’aide d’une carte proton dédiée à la soirée à acheter sur place et recharger. Les quelques frais engagés et le prix un peu élevé de la bière (3 euros pour une Vedett en canette) iront dans les caisses de Cap 48 (ASBL luttant pour l’intégration des handicapés dans la société), ce qui nous donne bonne conscience pour en boire une de plus au calme, dans un transat à l’extérieur en regardant sur écran géant certaines des meilleures émissions de la chaîne nationale.

Si cette soirée avait été totalement commerciale, l’impression n’aurait sans doute pas été la même : au final, on a dansé sur de la musique mal mixée et peu recherchée dans un grand hall en buvant de la bière en canette. Mais la sympathie que l’on porte à nos animateurs favoris derrière les platines et le côté “belgitude” de l’initiative suffisent à emporter mon adhésion. Ce n’est probablement pas le cas de tous.

PS : je suis sélectionné parmis les meilleurs commentateurs du site Truvo.be. Si vous avez envie, vous pouvez voter pour moi sur ce site (3 pts pour Yann Lebout) et vous pouvez même jeter un oeil à ce que j'écris via ce lien. Je ne vous promets rien si je gagne, parce qu'il n'y a rien à y gagner ;)